Histoire de l’association
L'association La Goutte d'eau est une association de loi 1901 crée en 1994 à l'initiative de 6 étudiants lillois en deuxième année de médecine. Depuis, elle s’enrichit tous les ans de nouveaux projets et de nombreux membres.
• Premiers contacts internationaux :
Ils ont été créés avec les habitants de Bafoussam (Cameroun- région Ouest) :
- en décembre 1995, une collecte de denrées non périssables est réalisée, prises en charge par la Banque alimentaire de Lille pour la V.I.E (Vaccination Infantile Elémentaire).
- en mai 1995, une seconde collecte mais cette fois-ci de médicaments est organisée pour les habitants de Bafoussam, pris en charge sur place par les cinq médecins de l'association locale de la S.A.P.A.
- Ces différentes actions sont consacrées en août 1997 par une campagne de vaccination et de prévention dans cette région du Cameroun. Plus de 3500 enfants ont été vaccinés contre les maladies du P.E.V (Programme Elargi de Vaccination : Diphtérie, Tétanos, Coqueluche, Poliomyélite, Tuberculose, Rougeole) et la Fièvre Typhoïde.
Depuis la Goutte d'eau entretient une correspondance avec ses partenaires locaux du Cameroun qui ont par la suite pris l'initiative de créer une Goutte d'eau camerounaise.
• 1998 :
L'association rassemble une trentaine de membres actifs et a le vent en poupe : elle fait l’acquisition d'un local situé au pôle recherche de la faculté de médecine. Fort de ses expériences camerounaises et de l'afflux de nouveaux membres, la Goutte d'Eau a choisi de se pencher sur de nouveaux projets :
- au Togo : Campagne de vaccination et de prévention contre les maladies infectieuses et la malnutrition avec les sœurs Augustine de Cambrai.
- à Madagascar, actions dans une école : prévention contre les maladies infectieuses et la malnutrition, et mise en place d'une infirmerie, d'un potager et d'une bibliothèque en partenariat avec une association locale : La Source.
Diverses correspondances ont également été mises en place:
- avec les malades d'Hôpitaux roumains
- avec des étudiants en médecine camerounais
Localement, l’association a developpé :
- du soutient scolaire
- de l’animation dans le centre de soins pour les personnes âgées Les Bateliers.
• 1999 :
La Goutte d'Eau connaît un développement important, notamment grâce à un grand nombre de nouveaux adhérents. Pour autant, elle n'oublie pas ses objectifs premiers concernant le développement. Ainsi un nouveau projet est créé au Cameroun. Un retour à Madagascar est prévu, mais l'action se développera sur deux années.
Durant l'année universitaire, les équipes formées travaillent donc pour :
¬ le Cameroun
¬ la Côte d'Ivoire, avec:
- une campagne de sensibilisation sur le SIDA, les maladies infectieuses, la malnutrition, l'allaitement et l'hygiène corporelle
- un apport de matériel médical pour l'aménagement d'un centre de soins rural
- une campagne de vaccination antitétanique improvisée sur le terrain
¬ le Burkina-Faso.
L'équipe du projet Togo 2000 a rencontré quelques difficultés et a dû malheureusement renoncer cette année là…
Grandie par ces contacts internationaux, la Goutte d'Eau n'en a pas délaissé pour autant ses actions locales. Les animations dans le centre de soins pour personnes âgées Les Bateliers et le soutien scolaire continuent. De plus, se développent des contacts avec le centre pour handicapés adultes Les Rameaux d'Oliviers.
• Depuis 2000 :
Les projets internationaux continuent de se développer, afin d'avoir une action sur le long terme.
• 2007 :
Les projets internationaux concernent :
- le Cameroun
- le Togo
- le Burundi
- Madagascar
- le Sénégal
Malheureusement, la plupart des projets locaux n'ont pas pu se poursuivre mais d'autres les ont remplacé. A partir de 2007, l’association s’implique dans 3 missions : l'aide aux plus démunis avec AIDA, la sensibilisation à l'accès aux soins dans les pays en voie de développement avec STARTING BLOCK et le soutien aux réfugiés de Calais avec le PARC.
• 2008 :
De nouveaux projets internationaux se développent : un projet au Bénin et un second projet à Madagascar. Les autres projets se poursuivent, sauf celui au Burundi qui doit prendre fin à cause de conflits internes au pays. De plus, 2 projets de prospection ont été mis en place au Pérou et au Vietnam dans l’optique d’y monter de nouvelles actions l’année suivante.
• 2009 :
Cette année, nous avons fêté les 15 ans de la Goutte d’Eau. Nous sommes fiers de compter parmi nous une soixantaine de membres, soit dix fois plus qu’à sa création. L’association n’a jamais connu autant de projets internationaux : - Bénin- Cameroun
- 2 projets à Madagascar
- 2 projets au Pérou
- Sénégal
- Togo
- Vietnam.
Cette année, de grands changements se sont opérés au sein des actions locales, seul AIDA a continué de fonctionner. Cependant, de nouveaux partenariats ont été créés avec les projets Handivalides et la Malle de Sophie.
Charte de La Goutte d’Eau
Les membres de l'association La Goutte d'Eau s'engagent, à leur inscription, à signer la présente charte et à se conformer à celle ci durant tout les temps de leur bénévolat. La charte se porte garante du bon fonctionnement de l'association et de la rigueur du travail attenté par ses membres.
• L'engagement solidaire :
Moral :
Appartenir à la Goutte d'Eau, c'est croire que des choses peuvent être changées et améliorées. C'est faire preuve d'ouverture sur le monde et de réserve face aux différences. C'est enfin mettre son énergie au service de l'autre.
La solidarité est avant tout un échange, sans supériorité ni paternalisme.
Aussi notre préoccupation constante doit rester le bien de la personne humaine, indépendamment de nos propres intérêts.
Personnel :
Le bénévolat est un don de soi, et réclame du temps.
Ainsi, nous nous engageons à être présents aux multiples réunions et assemblées de l'association nécessaires à l’édification de notre projet, à lire régulièrement la correspondance écrite avec l'association, et à communiquer un maximum avec les anciens participants au projet.
Durant l'année, nous ferons notre maximum pour récupérer des fonds : remplissage des dossiers de subvention, organisation d'évènements festifs et caritatifs, présence lors des manifestations de l'association tout en faisant preuve d'inventivité pour concevoir de nouvelles rentrées d'argent.
Nous ne lésinerons pas sur le temps passé à nous informer et nous instruire sur la culture du pays abordé.
Nous serons présents aux formations financées par l'association sur la solidarité internationale et n'hésiterons pas à rencontrer des professionnels ou bénévoles de terrain pouvant nous conseiller sur la constitution de notre projet.
Les actions prévues sur place, et en particulier les actions de prévention santé seront préparées avant le départ, réfléchies si possible avec des professionnels et longuement documentées. Ces préventions seront proposées aux membres du bureau qui y apporteront leurs conseils.
Financier :
Nous nous engageons à assurer le financement de nos projets par la recherche active de fonds et par une participation personnelle de 460 euros en cas de participation à un projet international.
• Rigueur :
Montage de projet :
Nous nous engageons à mettre en oeuvre tout moyen à notre portée afin d'aboutir à des projets réfléchis, efficaces et adaptés aux besoins de l'autre.
Nous tiendrons informés régulièrement le bureau de l'association et les anciens participants à notre projet des ambitions de notre groupe et des actions prévues dans notre programme. Ceux-ci auront droit de conseil et de correction sur notre projet, et nous leur porterons une écoute attentive.
De plus, nous nous engageons à renoncer à la réalisation d'un projet si l'action prévue dans le cadre de celui-ci ne remplissait pas les objectifs de qualité fixés par les membres du bureau.
Visage de l'association :
Nous nous engageons à promouvoir notre projet et notre association durant toutes les étapes de notre bénévolat.
Dans notre plaquette, lors de nos évènements festifs ou par des expositions photographiques, nous nous appliquerons à insérer les valeurs de l'association en même temps que son logo.
Dans notre comportement et notre discours nous portons l'image de l'association et c'est pourquoi nous veillerons à ne jamais la dénaturer.
Budget :
Notre association ayant vocation à venir en aide aux plus démunis, l'investissement consacré aux frais des participants, notamment en cas de voyage à l'étranger, doit conserver une proportion raisonnable dans les finances du projet.
Ainsi, la somme réservée aux frais personnels des participants (billet d'avion, transport interne, hébergement, repas, vaccins, visa...) doit se limiter à 1/3 de la somme engagée pour financer le projet. Le nombre de participants à un projet devra être limité si la part consacrée aux frais personnels devenait trop importante, ou les participants se verront dans l'obligation de prendre à leur compte certains frais personnels.
En cas de dépassement du seuil, nous nous engageons à renoncer à la réalisation du projet pour l'année en cours et à ainsi bénéficier d'une année supplémentaire pour récolter des fonds.
Pour autant, ces règles budgétaires ne s'appliquent pas à la création d'un nouveau projet, car il est alors bien plus difficile de le faire valoir auprès des subventionneurs durant la première année.
• Continuité :
La continuité de notre action étant un fondement de notre association, nous nous engageons moralement en cas de réalisation d'un projet international pour une durée minimale de 2 ans, en assurant le suivi du groupe reprenant notre projet, en nous consacrant à la gestion de l'association par le biais du bureau ou en intégrant un projet local.
De plus, une personne de notre groupe s'engage pour l'année suivante à être référent du nouveau groupe, c'est à dire à les rencontrer régulièrement, à communiquer entre eux et le partenaire sur place et à les appuyer pour la confection des dossiers de subvention ou à la préparation des actions prévues sur place.
Nos Objectifs
Depuis sa création en 1994, La Goutte d'Eau s'est fixée comme principal objectif de promouvoir le bien de la personne humaine dans le besoin, via des actions menées par un public majoritairement étudiant.
Les multiples situations auxquelles se retrouvent confrontés les bénévoles de l'association font appel à certaines exigences auxquelles nous nous efforçons de répondre au quotidien et dont découlent les valeurs de notre association, reprise dans sa charte.
• L'engagement solidaire doit se traduire dans le cadre de nos objectifs par un investissement désintéressé. Aucune de nos actions ne doit être entreprise dans l'idée d'un intérêt personnel, qu'il soit moral, matériel voire financier.
• La responsabilisation et la formation des porteurs de projet constituent une pierre angulaire de notre engagement. La solidarité internationale demande certes du temps et de la motivation, mais réclame aussi un certain nombre de connaissances et de compétences qui ne sauraient relever de la simple improvisation. C'est pourquoi La Goutte d'Eau s'engage à assurer la formation et l'accompagnement de ses membres dans la réalisation des projets qu'ils entreprennent, par un partenariat quotidien avec les professionnels de la solidarité au sein des collectivités publics et des associations.
• L'autonomie des partenaires doit se trouver au cœur de la réflexion des projets de développement, avec le souci permanent d'apporter des solutions portées par les populations et ayant pour objectif final notre désengagement financier et humain.
• L'ouverture sur le monde, la découverte de l'autre et le respect de la différence doivent également guider nos actions dans le domaine de la solidarité, en France comme à l'étranger, avec nos partenaires et entre bénévoles. La solidarité est avant tout un échange, sans supériorité ni paternalisme. Aussi la compréhension des besoins et la mise en place de solutions doit-elle faire en 1er lieu appel aux connaissances et aux savoirs-faire des personnes qui bénéficient de nos partenariats.
• L'évaluation de nos activités est effectuée de manière pluriannuelle en partenariat avec des organismes extérieurs. Celle-ci fait désormais partie intégrante du processus de maturation de nos projets et doit permettre à ceux-ci d'évoluer dans une démarche de remise en question permanente.
Projets locaux
• La malle de Sophie :
Présentée par la compagnie La Belle Histoire, cette pièce de théâtre mettant en scène une petite fille atteinte d'un cancer offre un regard différent, sincère mais pudique, sur un problème encore trop souvent méconnu du grand public comme des étudiants en médecine. Après la pièce, un échange sur ces situations de souffrance et de détresse est proposé au public, alimenté par la réflexion et l'expérience des porteurs de la pièce au sein des Clowns de l'espoir.
• La journée Handivalide :
Organisée avec Starting Bloc et l'Université Lille 2 sur le site de la faculté de médecine, cette journée de sensibilisation au handicap aborde à travers différentes activités les sujets propres à la vie quotidienne des personnes en situation de handicap. Au programme, parcours en chaise roulante, repas mains liées au Restaurant Universitaire ou encore table ronde sur le handicap et l'accès à l'enseignement supérieur. Si le ton donné à cette journée se veut ludique et décontracté, la thématique n'en demeure pas moins sérieuse, le handicap arrivant en tête des citations (66% des Français) de causes de discriminations en France à égalité avec l'origine ethnique, selon une étude réalisée par l'IFOP en mai 2005 et 2006.
• Le Plan d'Aide aux Réfugiés de Calais :
Lancé en 2003 suite à la fermeture du camp de Sangatte, ce projet de La Goutte d'Eau organise depuis plusieurs années des actions de soutien aux associations qui œuvrent quotidiennement au contact des réfugiés qui tentent de passer clandestinement la frontière vers l'Angleterre. Soutien matériel, tout d'abord, en collectant des vêtements chauds pour l'hiver et des denrées non-périssables qui sont ensuite redistribuées dans les campements à proximité de Calais. Soutien humain également, par la réalisation d'enquêtes sur place, sur la situation des personnes qui y vivent dans des conditions déplorables, dans le but d'informer et de communiquer sur ce sujet avec le public étudiant. Faute de moyens humains, ce projet ne sera pas reconduit pour l'année 2009/2010.
• SENS :
Réseau d'Education au développement actif à l'échelle nationale au sein de l'organisation Starting Bloc, SENS se veut le promoteur de l'éducation par les jeunes vers les jeunes. C'est dans cet optique et en lien avec son action internationale que La Goutte d'Eau s'associe à cette initiative pour intervenir au sein des établissements scolaires de la métropole lilloise en animant des séances de sensibilisation auprès des élèves. Les thèmes abordés traitent globalement des inégalités Nord-Sud, de leurs causes et de leurs répercussions avec pour principal objectif d'apporter aux jeunes des clés de réflexion sur certains aspects de la situation du monde, en vue de les accompagner comme citoyens de la planète.
PARTA'ZE-PROJET BENIN 2009
1) Santé
a) achat de médicaments
Nous avons acheté ,le 6 juillet à Pharma Quick et au ministère de la santé, des médicaments que nous avons distribués à 3 centres de santé ( koundokpoé,centre de Houegoudo,centre de gbéssou) visités préalablement.
Lors de la distribution des médicaments , nous avons mis en place 3 cahiers de suivi: un de gestion des stocks, un de consultation et un cahier des comptes. Nous avons bien insisté sur l'importance de ces cahiers.
b) achat de moustiquaires
Nous avons acheté 70 moustiquaires, que nous avons distribué lors de nos préventions paludisme. Nous avons fait un tirage au sort parmi les femmes du village enceintes ou avec des enfants en bas âge.
c) achat d'un tricycle
Lors de notre journée à Gbéssou, nous avons rencontré un jeune homme atteint de poliomyélite. Il se déplacait sur les mains en traînant ses jambes. Il ne pouvait plus se rendre à l'école. Touchés par son état, nous avons décidé d'apporter notre goutte d'eau en lui fournissant un tricycle ,qu'il peut faire avancer à l'aide de ses mains, pour lui permettre de retourner étudier.
d) Préventions
Nous avons organisé différentes après midi préventions sur les thèmes: paludisme, vaccination, santé du bébé, nutrition. Nous avons fait ces préventions dans les villages les plus enclavés de la commune de Zê. L'un de nous partait le matin pour demander l'accord au chef du village pour faire nos préventions, et celui ci se chargeait d'alerter la population de notre venue.
2) Manutention
a) Projet de professionalisation de la transformation du manioc
Nous avons financé la construction de trois bâtiments : un atelier de cuisson, un hangar des machines et un magasin de stockage, ainsi qu'une presse, une rapeuse et le matériel nécessaire à la transformation du manioc.
Nous suivions l'avancé des travaux en nous déplacant sur le chantier et en discutant régulièrement avec le trésorier de l'ASE et l'entrepreneur. L'envoi d'une partie de l'argent le 10 juin, nous a permis de voir les travaux finis avant notre départ. Une inauguration a eu lieu le mardi 21 juillet.
b) achat de graines et de matériels agricoles
Nous avons ramené des graines, certaines achetées d'autres données ,pour les jardins potagers de Houegoudo et Goulo ,et nous avons acheté d'autres graines tropicalisées de légumes occidentaux à Cotonou le 13 juillet.
Nous avons également acheté du petit outillage agricole, râteaux, brouettes, arrosoirs, que nous avons répartis entre les jardins de Houegoudo et Goulo Nous participions régulièrement au travail des jardins potagers.
3) Culture et animation
a) Journée culinaire
Nous avons organisé, le 17 juillet, une journée culinaire avec les femmes de la coopérative du jardin potager de Goulo.
Afin de suivre les conseilles du groupe Parta'Zê 2008, cet échange culinaire s'est déroulé dans un lieu clos. Nous avons choisi de leur apprendre la recette de la ratatouille car ce plat rassemble une grande partie des légumes cultivés au potager. Faute de temps, nous n'avons pu organiser d'autres journées culinaires de ce type.
Coût = 1,60€
A la fin du repas, nous avons offert, à chaque femme de la coopérative, une gourde pour qu'elles aient toujours la possibilité d'avoir de l'eau potable sur elles lors de leurs travaux au potager.
b) Animations avec les enfants
• Jeux et matchs de football
Lors de nos passages dans les villages, notre groupe a organisé des jeux avec les enfants présents. Nous faisions également régulièrement des matchs de football avec les jeunes. Nous avons fait don, à chaque chef des villages où nous passions, d'un ballon de football, afin que celui-ci puisse profiter à tous les jeunes du village. Ces ballons nous ont été offerts par le club de football de Bondues.
• Travaux manuels
Un atelier « scoubidou » a été organisé le 8 juillet avec des enfants du village de Houegoudo.
• Kermesse
Le 18 juillet, nous avons organisé une kermesse à la maison des jeunes de Zê centre. Nous avons prévenu, la veille, les enfants des villages alentours. Grâce à l'aide de jeunes de Houegoudo, dix stands différents ont pu être mis en place. Grâce à des cartons de jeux, les enfants accumulaient des points avec lesquels ils pouvaient aller retirer des lots.
La majorité des lots distribués avait été récoltée gratuitement en France avant notre départ.
c) Echange entre une école française et une école béninoise.
En juin dernier, nous sommes allés présenter notre projet à la classe de CE2 de l'école Jean JAURES de Villeneuve d'Ascq. Les élèves ont préparé des exposés expliquant leur vie en France, à l'école et leurs loisirs, ainsi qu'une série de questions à poser aux écoliers béninois. Ils ont également récolté des fournitures scolaires à distribuer au Bénin. Ainsi, le 2 juillet, nous sommes allés présenter cet exposé aux élèves d'une école primaire de Houegnonkpa. En échange, les écoliers ont répondu aux questions posées et ont, à leut tour, présenté leur vie au Bénin sous forme de dessins et de textes, qui seront montrés aux élèves de Villeneuve d'Ascq courant octobre 2009. Nous avons profité de notre visite dans cette école pour leur faire don des fournitures scolaires récoltées en France. D'autres fournitures ont été achetées au Bénin afin d'être distribuées dans différentes écoles de Zê.
Perou - Lima
L’association « La Goutte d’eau » a compté un nouveau projet de solidarité internationale pour l’année 2008/2009. Il s’est déroulé à Lima, au Pérou. C’est un projet axé sur la santé sexuelle qui vise des enfants ayant vécu ou vivant dans les rues de Lima.
A Lima, 400000 enfants vivent dans les rues. Pour deux raisons principales, soit leur parent les ont envoyés dans la capitale afin de ramener des revenus supplémentaires et s’y sont trouvés un échappatoire la drogue (inhalation de colle chauffée). Soit ils ont fui volontairement leur foyer familial empreint de violences, de misère… Ainsi, en accord avec des associations partenaires locales, 5 étudiants en médecine de 2ème et 3ème année ont voulu apporter une aide avant tout humaine.
Notre action s’est déroulée tout d’abord dans les centres de réinsertion pour mineurs qui accueillent ces enfants et en suite dans la rue. Les enfants entrent dans les centres par leur propre volonté. 4 centres nous ont accueillis Cima (garçons), Cedro garçons Victoria et Rimac et Cedro filles. Le centre des filles hébergent des adolescentes ayant subi des abus sexuels dans leur famille.
Nous avons donc réalisé des activités ludiques sur différents thèmes :la sexualité en général, les IST en insistant particulièrement sur le SIDA qui touchent beaucoup de Péruviens, les modes de contraception, la protection avec le préservatif. Mais nous avons aussi voulu partager la vie des enfants dans le centre en vivant avec eux (notamment à Cima) et les suivre dans leurs activités quotidiennes (peinture, couture, musique, mécanique…). Les sorties de rue en compagnie des volontaires de l’association « Niños del Rio » étaient plus difficiles du fait que les enfants étaient drogués donc avaient une capacité de concentration moindre. Nous avons également aidés à l’achat de vêtements, nourritures, nécessaires d’hygiène et reconstruction sanitaire des centres grâce aux subventions apportées.
Ainsi, notre projet se veut avant tout être un échange passant par l’écoute et le dialogue. Et c’est en construisant une relation d’amitié que nous avons, par le biais de notre projet, tenté d’apporter quelques notions sur la sexualité. Nous avons voulu donné un peu de nos personnes, et nous en sommes sortis avec bien plus de chaleur humaine qu’ils nous aient été donné de recevoir.
Los Olvidados de Caucato
Notre projet avait pour objectif principal de construire des sanitaires et douches aux normes antisismiques dans le village de Caucato, dévasté par un tremblement de terre le 15 août 2007.
D'autre part, nous avons contacté une association de médecins cubains qui était active à Saint Clemente, un village voisin. Nous voulions acheter des médicaments pour fournir leur pharmacie, et assister à des consultations au sein du centre médical, comprendre leur mode de fonctionnement.
Nous avons également organisé des activités ludo-éducatives, en particulier avec les enfants, organisé des repas, des dons de vêtements et autres activités basées sur un échange culturel et social avec le village.
Nous avons débarqué à Pisco, notre point de chute et de logement pour toute la durée du projet, le 3 juillet 2009. Notre premier objectif fut notre installation, la découverte de la ville et la rencontre avec les différents membres clef portant notre projet.
Tout d'abord nous sommes allés à la rencontre du village. Nous nous sommes présentés, et avons organisé immédiatement une réunion pour se faire une première idée de la situation. Nous avons expliqué la raison de notre présence puis nous avons longuement discuté sur les nécessités du village et de ce que nous pouvions faire. Ce qui est ressorti de cette discussion était avant tout le manque d'eau : le village n'avait plus de canalisation et l'arrivée d'eau se faisait par camion. Il n'avait que 80 litres d'eau par personne et pour 2 semaines (tout compris : alimentaire et sanitaire). Les premiers objectifs pour le village était donc de résoudre le problème de l'arrivée d'eau, puis de construire les sanitaires.
Ces objectifs nécessitaient de travailler avec la mairie de San Clemente afin d'obtenir un accord: nous procédions aux constructions, et en échange ils s'engageaient à alimenter les citernes d'eau dont les villageois sont dépendants régulièrement.
Nous avons donc passé les deux premières semaines entre le village, la mairie de San Clemente (négociation, rédaction des accords, études avec le cadastre, etc...) et le centre médical des médecins cubains. Avec ces derniers nous avons pu observer leur organisation, leur façon de travailler, etc... nous les avons aidé en approvisionnant leur pharmacie. En effet, nous avons acheté des médicaments dans les pharmacies locales (et non un apport à partir de la France) et leur avons donné. Nous avons aussi assisté à des consultations avec eux. En échange, ils ont accepté la mise en place d'une journée de consultation consacrée aux habitants du village que nous aidions, leur donnant la possibilité d'une reprise en main médicale et la prescription de médicaments à long terme.
Pendant cette période, nous ne pouvions pas commencer les travaux, aussi nous nous concentrions essentiellement sur les activités ludo-éducatives que nous avons organisé avec les villageois et les enfants en particulier. Nous leur avons apporté de la pâte à modeler, des feutres, des jeux de cartes classiques ou type « jungle speed », du maquillage, etc... Ces activités de modelage, de dessin et autres permettaient de communiquer facilement avec eux, et d'échanger des mots simples, de parler des habitudes etc... Les adultes se sont également vite pris au jeux pendant leur temps de repos et nous ont appris quelques jeux locaux.
Nous avons organisé de grands repas avec tout le monde, cela créait de nouveau un échange et permettait de partager un moment convivial avec les femmes du village lors de la préparation. Et leur sourire faisait plaisir à voir! Nous avons également joué au football, fait du vélo avec eux, nous sommes longuement baladé dans la région en compagnie des adolescents du village avec lesquels nous avons eu l'occasion de découvrir la région. Le meilleur moment restera sans doute la veillée que nous avons faite chez eux, où chacun avait ramené de quoi organiser une soirée sympathique autour du feu de bois (jeux, café, chamallow..!).
Enfin la construction put débuter à partir de la 3ème semaine de projet. Notre partenaire principal, l'association péruvienne PSF, ainsi que son directeur Harold Zevallos, nous ont énormément apporté lors de notre séjour, tant pour la mise en place des plan des bâtiments, la recherche d'un ingénieur et la construction en elle-même (dont ils étaient chargés), que par leur connaissance de la région, leur investissement auprès de notre projet et leur dévouement. Ils nous ont beaucoup aidé dans les démarches administratives faisant tomber la barrière de la langue ou de la culture.
Les travaux ont bien avancé depuis, même si actuellement ils sont toujours en cours et prendront plus de temps de prévu. Ce projet est en effet complètement nouveau pour l'organisation PSF et son avancée est donc ralentie par la nécessité de faire appel à des ingénieurs, peu disponibles et rarement présents sur le terrain. Néanmoins il verra bientôt sa fin. Nous y avons participé activement, la pelle à la main, volontaires parmi les membres de PSF pour quelques temps. Cette expérience fut très enrichissante pour chacun, d'autant que bon nombre de villageois nous aidèrent dans la construction, prêtant leur force ou leur connaissance du terrain.
Les travaux se poursuivent actuellement sous la direction d'un membre de l'organisation, Ivan Ortiz Marimon, avec qui nous dialoguons plusieurs fois par semaine par internet (facebook, yahoo mail...) et grâce auquel nous suivons le projet à distance par le biais de photos, de films, et de compte-rendus budgétaires.
Nos objectifs principaux purent donc être atteints lors de notre séjour, même si nous rencontrâmes pas mal d'aléas. Si la construction envisagée d'une salle commune pour le village n'eut finalement pas lieu, les sanitaires eux seront finalement construits et approvisionnés sans problème, sous la surveillance de PSF, avec lesquels nous envisageons par la suite un partenariat plus solide pour la poursuite du projet mais cette fois-ci à Pisco où il y a beaucoup à faire ; nous avons pu créer un véritable contact avec le village, un échange merveilleux et nous avons aujourd'hui de bien meilleurs moyens de communication avec eux ; nous avons rencontrés les médecins cubains avec lesquels nous avons bien dialogué et que nous avons pu aidé, aidant ainsi indirectement de nombreux habitants de la région de Pisco.
Pour notre part, cette expérience de solidarité internationale fût extrêmement enrichissante et ont fait naître chez chacun d'entre nous un désir de poursuivre cette voie, avec la volonté de repartir vers de nouveaux projets, de passer d'autres frontières et d' accéder à de plus hautes responsabilités dans l'association.
Projet Sénégal
Notre projet au Sénégal existe et évolue depuis 5ans. Cette année il se composait de 2 étapes essentielles qui visaient principalement à apporter notre appui au centre de santé, aux postes de santé et aux cases de santé de la région de Kolda.
• La première étape s’est déroulée à Kolda ; grande ville de la Casamance :
Notre objectif était d’apporter médicaments, matériel médical, et surtout un Coulter au centre de santé de Kolda. Le médecin chef de ce centre de santé a constitué un appui primordial pour la réalisation de notre projet. Nous étions logés sur place pendant deux semaines, travaillions dans les différents services les matins, et allions à la rencontre d’autres structures les après-midis.
Dans cette ville nous nous sommes ainsi rendus dans l’orphelinat de Samba Diao. Nous avons consacré une après midi à la visite de l’orphelinat pour cerner les besoins de cet établissement, puis avons été acheter avec le directeur de l’établissement ce qui nous paraissait essentiel. Enfin nous avons passé une très bonne après midi avec les quarante enfants de ce centre lors d’olympiades que nous avions organisées. Malgré une bonne volonté évidente, le manque d’organisation de cet établissement remet sérieusement en question notre partenariat.
A Kolda, nous avons également pu mettre en place le partenariat entre une école française et l’école de Médina shérif. L’échange de dessins a ravi les écoliers, nous leur avons ensuite remis le matériel scolaire récolté par les élèves de l’école de Marcq-en-baroeul. Puis une balle aux prisonniers a clôturé cette journée passée auprès des écoliers.
• La deuxième étape constitue notre séjour en brousse :
Pendant une semaine nous avons accompagné l’ONG Child Fund (anciennement CCF). Cette ONG se préoccupe principalement de l’aspect préventif. Pour promouvoir le changement de comportements d’une façon durable, Child Fund a initié un certain nombre de stratégies éducatives. Nous avons ainsi pu participer aux différentes méthodes ; causerie interactive, visite à domicile ciblant toute la famille, entretiens, séances de discussions de groupes, cercle de solidarité avec les femmes enceintes, théâtre avec les élèves et acteurs communautaires, animations avec les grands mères (qui ont une grande influence au Sénégal), pesée et prise du périmètre brachial pour dépister et prendre en charge les enfants malnutris…
Child Fund travaille principalement avec les cases de santé. Cette semaine en brousse nous a donc permis d’orienter au mieux notre aide aux cases de santé en fonction de ce qu’on avait pu constater. Elle nous a également permis de rencontrer Mariama Seydi. Lors de la visite d’une case de santé avec Child Fund, nous avons été touchés par l’état de santé de cette petite fille de 8 mois, atteinte d’une hydrocéphalie. Ses parents ne pouvant payer l’opération, après plusieurs discussions avec Child Fund, le centre de santé de Kolda et l’hôpital régional de Dakar nous avons décidé de financer les frais d’hospitalisation, les soins annexes et l’opération.
Nous avons également passé 3 jours à Dabo et Bagadadgi (séparés en deux groupes de 3), où l’on a pu suivre quotidiennement l’infirmier dans son travail, et effectuer des séances de préventions sur différents thèmes (prévention hygiène bucco-dentaire et prévention SIDA MST).
Les Enfants de Kara
Les réunions avec le Directeur du Foyer M. Aklesso LEMOU ont été nombreuses afin de bien définir les priorités pour que nous puissions bien gérer notre budget.
Nous avons surtout pendant la première semaine pris des rendez-vous avec les entreprises pour confirmer les prix et lancer au plus vite les travaux (Salle de classe, chaises, tables).
EDUCATION
La salle de classe
Nous avons décidé d’acheter nous même les matériaux pour diminuer les frais de la construction. Nous avons grâce au camion du foyer pu amener les matériaux achetés en ville sur le site des travaux. Les matériaux ont coûté 5798 euros. La main d’œuvre est revenue à 2287 euros. Comme convenu sur un contrat, 15% de la main d’œuvre sera versée un an après la fin de la construction par le directeur du foyer.
Les tables et les Chaises
Le matériel a coûté 1904 euros et la main d’oeuvre 553 euros pour 50 chaises et 50 tables.
SANTE et PREVENTION
L’état des infirmeries
Nous découvrons les infirmeries du foyer l’une après l’autre. L’infirmerie du Foyer 1 est bien fournie en médicaments. Elle sert en fait au deux sites. Les 2 infirmiers travaillent en alternance sur les deux foyers et amènent les médicaments au fur et à mesure des besoins. Grâce aux étagères confectionnées par les infirmières de l’association Valognes, nous avons pu diviser le stock des médicaments en deux et y ajouter la moitié des nouveaux.
Nous avons pu obtenir des précisions sur le fonctionnement des infirmeries. Il nous semble difficile de trouver un moyen de développer la revente des médicaments, que ce soit pour les villageois du foyer 2 ou pour les malades du quartier du foyer 1. Les infirmiers face à la pauvreté des malades, délivrent parfois des médicaments gratuitement.
Le carnet de suivi
Le Carnet de suivi des médicaments servira notamment à comptabiliser les rentrées d’argent ou non ,en fonction des sorties des médicaments. Il y a en fait deux carnets qui font l’inventaire de chacune des infirmeries du foyer.
Nous avons bien expliqué aux infirmiers le fonctionnement de ces carnets et ils se sont engagés à le tenir à jour.
Le suivi médical
Devant l’état des enfants (surtout au foyer 2) et le faible niveau de formation des infirmiers, nous avons discuté avec le directeur et lui avons fait une proposition. Nous avons trouvé un médecin (contact du psychologue déjà employé au foyer) qui s’est engagé à visiter le foyer 4 fois par mois et plus si besoin, afin de soigner les enfants et former les infirmiers (soins, prévention, utilisation du carnet de suivi…). Il s’est engagé à nous envoyer un bilan par mois des actes réalisés sur place. Le directeur est chargé de le payer 46 euros par mois.
La prévention
Nous avons pu faire de la prévention auprès des enfants sur différents sujets. Sur le paludisme, nous leur avons demandé ce qu’ils savaient et nous avons été surpris de toutes les connaissances qu’ils avaient déjà acquis, nous n’avons insisté que sur l’importance de mettre des vêtements long le soir (ce qu’ils ont fait). Nous avons insisté sur l’attention à porter aux moustiquaires. Nous en avons d’ailleurs fait l’état. Une trentaine était à rapiécer et nous en avons acheté 15 (254 euros). Sur les brûlures et l’hygiène, nous avons confectionné une affiche pour leur montrer les différentes couches de la peau et l’importance du soin des brulures et des blessures superficielles. Nous avons vérifié leur compréhension en leur posant des questions.
Sur l’hygiène bucco-dentaire, nous avons fait un jeu de quiz. Pour les motiver, les participants remportaient un bonbon. La structure des dents est au programme du collège, ils étaient donc en mesure de nous nommer toutes le parties d’une dent. Nous leur avons expliqué le mécanisme des carries et donc l’importance du brossage.
Sur les MST et le Sida, nous nous sommes séparés en 2, filles d’un coté, garçons de l’autre. Nous leur avons posé des questions d’abord très générales puis plus précises. Nous leur avons montré les slogans utilisés par le gouvernement pour lutter contre le VIH, leur demandant ce que ceux ci leur évoquaient. Nous avons ensuite proposé un temps de parole riche en questions.
Nous voulions aider un centre social et faire une journée de prévention mais devant le programme déjà mis en place là bas nous avons senti que cela n’était pas utile. Le centre social de SOS village d’enfant mène une campagne dans toute la ville. Le personnel éducatif nous a semblé particulièrement bien formé.
Visite des Hôpitaux
Nous avons pu avec le directeur du Foyer visiter le CHRU de Kara, l’hôpital chinois, le centre de dépistage du VIH. Nous avons découvert le système de soin togolais, nous avons visité les différents services et on nous a décrit les pathologies les plus fréquentes, les difficultés que rencontre chacun des spécialistes et le peu de mesure du gouvernement Togolais. Nous avons pu donner des montures de lunettes au service d’ophtalmologie et des préservatifs au centre de dépistage du VIH.
ANIMATION et PROJET PEDAGOGIQUE
Petits déjeuners
Nous avons proposé un petit déjeuner français aux enfants, se composant de pain, de pâte à tartiner et de chocolat chaud. Un autre matin nous leur avons proposé une fondue au chocolat.
Les visites de curiosité
Nous avons pu visiter l’université de Kara et discuter avec les étudiants sur les réalités du Togo en matière d’éducation et sur leurs difficultés notamment financière.
Nous nous sommes rendu au palais des congrès de Kara pour y voir une exposition de peinture et voir la salle qui sert pour les concerts, les congrès, les fêtes, les cours en amphithéâtre…
Les Evalas
Les evalas sont des luttes traditionnelles qui ont lieu exclusivement dans la région de la Kozah. C’est une fête nationale qui dure 2 semaine et le chef de l’état assiste à tous les combats. Les combats ont lieu dans les villages autour de Kara. Nous avons observé les luttes avec les enfants, une fois nous avons même pu nous assoir pour les regarder à la tribune présidentielle. Les locaux avaient l’air passionné et très fervents de ces combats, duels entre 2 villages.
La sortie à Tamberma
Le site Tamberma a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous nous y sommes rendu avec tous les enfants du foyer 1. A l’intérieur, nous avons découvert la faune sauvage et les demeures traditionnelles appelées Tatas, construites en bouse de vaches. Les enfants curieux étaient très attentifs aux explications du guide.
La soirée Franco Togolaise
Cette soirée a eu lieu le dernier jour que nous avons passé à Kara. Nous avons préparé du pop corn, des crêpes, et des sandwichs comme on les fait au Togo. Ils nous avaient préparé un spectacle avec des sketches et des danses. De notre côté, nous avons dansé et fait un sketch d’imitation.
Sortie à Lomé pour 7 enfants
Nous avons pu profiter des places libres dans la camionnette pour emmener 7 enfants avec nous à la Capitale. Nous avons donc pu leur montrer la mer, le stade de Foot, le port autonome, les hôtels prestigieux, le marché
Projet pédagogique
Nous avons pu avec les enfants travailler tant pour les activités manuelles que pour les jeux sur le thème de l’eau : Réalisation d’affiches sur le cycle de l’eau et les orages, Explications sur les marées, la formation des vagues, Origami sur les animaux qui vivent en rapport avec l’eau (grenouilles, cignes, poissons…), Réalisation d’une fresque avec des poissons faits par chacun des enfants, Jeux poissons pécheurs, Dons de graines et explication des besoins des plantes, Dialogue sur l’évolution et l’origine de la vie (influences de la religion), Visionnage du Dvd « Home ».
Animation
Nous avons organisé des activités manuelles : Scoubidous, bracelets brésiliens, perles, Peinture de paysages familiers, Réalisation de Twister géant. Nous avons préparé divers jeux : Epervier, chaise musicale, balle au prisonnier, jeux de relais, Chasse au trésor…
Internet
Le groupe précédent n’avait pu payer que 10 mois d’un forfait internet excluant soir et weekend. Nous avons donc du changer de forfait pour passer à l’illimité. Nous avons payé 746 euros à Togotelecom pour 12 mois internet, avec le changement de forfait.
Nous ne sommes pas parvenu à réaliser le blog prévu à cause du trop faible débit.
Projet EVEIL
I. Aspects généraux
L'action au Vietnam du projet EVEIL a été réalisée du 3 au 21 juillet 2009 dans la ville de Ban Me Thuot et dans les localités voisines de Ea Thieu et Buon Hang.
Les objectifs à atteindre au cours de la réalisation au Vietnam de ce projet étaient :
• La mise en place de 3 puits avec systèmes d'assainissement de l'eau dans les localités de Buon Ma Thuot, Ea Thieu et Buon Hang, dotés d'un mode de gestion pérenne, transparent et démocratique.
• La mise en place d'une communication localement afin de promouvoir l'usage des structures sus-citées par la population locale.
• La réalisation d'un film retraçant les grandes lignes de ce projet et mettant en lumière diverses questions inhérentes au montage de ce genre de projet.
• La réévaluation des besoins en vue d'un prolongement du projet.
II. Actions réalisées
• Mise en place des puits :
◦ Les 3 puits et systèmes d'assainissement de Buon Ma Thuot, Ea Thieu et Buon Hang étaient opérationnels au terme du séjour sur place. L'avancée des travaux fut évaluée par des visites régulières sur les sites d'implantation. Les paiements furent effectués en main propre et justifiés par des factures.
◦ Une plaque sur chaque puits indiquait que ceux-ci étaient ouverts à tous, sans distinction de religion ni d'ethnie.
◦ La gestion des puits est assurée par des comités de gestion regroupés au sein d'une association : « Vi Nguoi Ngheo », en français « Pour les pauvres ». Des réunions quotidiennes avec les responsables de cette association et des comités ont permis de définir le cadre de fonctionnement de ces organisations, dans un souci de transparence, de pérennité et de démocratie. Une convention de partenariat établie entre Vi Nguoi Ngheo et La Goutte d'Eau reprend les termes de la coopération entre ces 2 associations et plus particulièrement les règles de fonctionnement des structures mises en place dans ce contexte (cf. documents en annexes).
◦ Les ressources financières des puits sont actuellement assurées par les dons des utilisateurs. Une évaluation est prévue de manière continue par les comités de gestion, ainsi que dans le cadre de la suite de notre projet, avec réflexion sur d'autres pistes de financement le cas échéant.
• Communication sur place sur les structures
◦ Il a été convenu avec les partenaires locaux de réaliser sur place des affiches de 2 x 3m reprenant :
▪ les règles d'utilisation des puits (usage, hygiène, dons...)
▪ le mode de gestion des puits
◦ Ces affiches devant comporter des photos diverses photos illustrant l'utilisation des puits et les réunions des comités de gestion, celles-ci n'étaient pas réalisées au terme de notre séjour. Néanmoins, nos partenaires se sont engagés à les réaliser dans les plus brefs délais (le texte et le plan étant par ailleurs définis).
• Réalisation du film
◦ L'intégralité de notre travail sur place a été filmée. Plusieurs ½ journées ont été consacrées à la réflexion sur le film, tant en terme d'organisation que de scènes à privilégier.
◦ Celui-ci est actuellement en cours de montage et devrait être prêt pour la mi-octobre, les interventions auprès des lycéens de Gondecourt étant à ce jour programmée pour le courant du mois de Novembre.
◦ Seront notamment abordés :
▪ Les 2 années de phase préparatoire avec :
• Quelques exemples de réflexions sur le montage de projet
• Les idées-reçues et l'évolution de notre vision tout au long de notre cheminement.
• Les ressources humaines et matérielles d'aide au montage de projet.
• La prospection et la définition du projet.
• Les actions menées afin de récolter des fonds.
▪ La phase d'action sur place avec :
• L'abord d'une culture différente.
• La réalisation des objectifs.
• Les difficultés rencontrées et les solutions que nous avons envisagées.
• Prospection pour la suite du projet :
◦ Plusieurs journées y ont été en partie consacrées.
◦ Un bilan des éléments à évaluer lors d'un prochain projet a été défini avec nos partenaires, comprenant notamment le fonctionnement des puits et des comités de gestion et l'état des ressources financières.
◦ Des discussions sur place avec nos partenaires, ainsi qu'avec des professionnels de santé nous ont permis d'obtenir des informations de différentes sources sur l'état du système de santé et des besoins qui en découlent. Nous avons également discuté de la faisabilité d'un projet axé sur la santé.
Mobilisation Locale
• FSDIE
En tant qu'association de solidarité active de l'Université Lille 2, La Goutte d'Eau est représentée au sein de la commission du Fond de Solidarité et de Développement des Initiatives Etudiantes, afin d'apporter sa réflexion sur les projets portés par les étudiants de Lille 2 et d'étudier les demandes de financement qui en découlent.
• JSI
La Goutte d'Eau participe depuis sa création en 2007 à la Journée de Solidarité Internationale de l'Université Lille 2. Cette journée développe à travers des exemples tirés de projets de Solidarité Internationale les diverses problématiques auxquelles sont confrontés les bénévoles, en amont, pendant la réalisation et dans les suites du projet. Notre association s'investit particulièrement dans la réalisation de cet événement qui nous semble être un point important de l'action d'éducation au développement et qui offre aux jeunes désireux de s'investir une occasion unique d'avoir une vue globale de projets de Solidarité Internationale.
• Partage de compétences
Afin de participer au développement de la vie associative au sein de l'université, notre association collabore avec le Service de la Vie Etudiante de Lille 2 en vue de partager son expérience sur le montage de projet de Solidarité Internationale et sur les bases de communication. Ces interventions sont destinées aux jeunes porteurs de projets afin de les orienter dans l'initiation de leur démarche en abordant notamment les grands points de méthodologie de rédaction de la plaquette de communication et en faisant la promotion du réseau régional de Solidarité Internationale.
• Festival de la Goutte d’Eau
Depuis maintenant 3 ans, en février ou mars, nous organisons le Festival de la Goutte d’Eau, en partenariat avec Infocom. Travailler avec des étudiants de Lille 3 nous permet à cette occasion de faire découvrir l’association à un plus large public.
En 2009, le festival, nommé pour l’occasion «Talents Publik », a réuni des artistes d’univers différents et a ainsi offert au public la possibilité de voir en une seule journée des arts aussi variés que : graphisme, peinture, création d’objets, d'accessoire de mode, photo, couture, illustration, concerts... Quelques artistes présents pour cette 3ème édition : les Pilipili, Collegraph’, Decouzu, Marie Bigoudi, Vi’ Creations Farfelues, doro_t, Frenchpulp, Broleskine, Oneshoot… Et pour les concerts : Château Brutal, Label Rose…
• Exposition photos en partenariat avec le CROUS
Chaque année, la Goutte d’Eau organise une exposition photos concernant les projets qui se sont déroulés durant l’été, en partenariat avec le CROUS de Lille. Nous avons donc la chance de pouvoir utiliser les locaux du CROUS à cette occasion, et donc de présenter et de promouvoir nos projets en dehors de Lille 2.
• Printemps de la Goutte d’Eau
Le Printemps de la Goutte d’Eau a pour but de faire connaître notre association auprès des étudiants en organisant une soirée à la cafet de la faculté de Médecine, avec plusieurs concerts gratuits. Cette action de communication permet également de faire de l’autofinancement grâce à la vente de nourriture et de boissons. En 2009, les groupes présents étaient : The Little Crumbs, Label Rose et Prevost Jazz Trio.
Nos Partenaires
➢ Projets internationaux
• Conseils – Formations – Evaluations
- SeVE (Service de la Vie Etudiante) de Lille 2 : M. Samuel Nedelec.
- CROUS de Lille, service culturel : M. Christian Vanhaecke.
- Conseil Régional Nord Pas-de-Calais : Mme Christine Vanhoutte.
- Cap Solidarités, évaluations rétrospectives et formations : Mme Maud Allegro.
- CRIPS : formations prévention santé.
- CRDTM : Centre Régional de documentation et d’information pour le développement et la solidarité internationale.
- ANEMF, pôle solidarité internationale.
• Soutien matériel
- Faculté de médecine : local de l’association.
- ACEML : journées cafet’.
• Soutien financier
- Conseil Régional Nord Pas-de-Calais : dispositif « Devenons citoyens de la planète ».
- Conseil Général du Nord.
- FSDIE : Fond de Solidarité et de Développement des Initiatives Etudiantes.
- CROUS de Lille : dispositif « Culture-Actions »
- CLAP : certains CLAP de la région ont apporté leur soutien à plusieurs de nos projets (comme celui de Villeneuve d’Ascq, de Pévèle…).
• Aide particulière à certains projets
- ASE (Action pour la Santé et l’Education) : projet Bénin.
- Enfants du Soleil, Antenna Technologies, Marcq Madagascar : projet Madagascar 2.
- Les Enfants du Rio : projet Pérou Lima.
- Foyer la Pierre du Pauvre : projet Togo.
➢ Projets Locaux
- La Malle de Sophie, compagnie « La Belle Histoire ».
- Le PARC
- AIDA, Aide à l’Insertion des Demandeurs d’Asile.
- Starting Block : partenariats dans les projets SENS et Handivalide.
Le bureau
• 2008-2009 :
Présidente : Elise Loock, présente dans l'association depuis 2 ans. Membre du projet Bénin « Parta'zé » 2008. zouz1901@hotmail.com
Vice-présidente : Justine Delvalle, 2ème année dans l'association. Membre du projet Bénin « Parta'zé » 2008. titeju1507@hotmail.com
Trésorier : Alexandre Gaudet, 3ème année dans l'association. Président de l'association durant l'année 2007-2008. Membre du projet Vietnam 2009. Membre du projet Cameroun 2007. legodmaster@yahoo.fr
Secrétaire : Lucie Dufour, 2ème année dans l'association. Membre du projet Madagascar2 2008. luciedufour41@hotmail.com
Chargée de communication : Louise Ruffin, 2ème année dans l'association. Membre du projet Togo « Les enfants de Kara » 2008 loulou_dk6@hotmail.com
Responsable évènementiel : Jean-Baptiste Candelier, 2ème année dans l'association. Membre du projet Cameroun 2008. jblast3@hotmail.com
• 2007-2008 :
Président : Gaudet Alexandre, présent dans La Goutte d'Eau depuis 2 années. Membre du projet Cameroun 2006. legodmaster@yahoo.fr
Vice-présidente : Guegan Marion, 2ème année dans l'association. Membre du projet Madagascar 2007. pinkiwi83@hotmail.com
Secrétaire : Lohbrunner Agnès, 2ème année dans l'association. Membre du projet Senegal 2007. agnes091086@hotmail.com
Trésoriere : Averlant Lorette, présente depuis 2 années dans l'association. Membre du projet Cameroun 2006. loretteaverlant@hotmail.com
Chargée communication : Prod’homme Chloé, présente depuis 2 années dans l'association. Membre du projet Togo 2006, membre du PARC. chloe_prodhomme@hotmail.com
Responsable événementiel : Bouchery Charlotte, présente depuis 2 années dans l'association. Membre du projet Cameroun 2007. charlotte.bouchery@wanadoo.fr
• 2006-2007 :
Président : Julien Pruvost, présent dans La Goutte d'Eau depuis 2 années. Membre du projet Cameroun 2006. Ju2pru@aol.com
Vice-président : Antoine Wiart, 2ème année dans l'association. Membre du projet Cameroun 2006. antoinewiart@wanadoo.fr
Secrétaire : Camille Poquet, 2ème année dans l'association. Membre du projet Cameroun 2006 parrainé de l'association l'île aux partages , membre du PARC. camyster@hotmail.com
Trésorier : Charles-Hubert Quéval, présent depuis 2 années dans l'association. Membre du projet Cameroun 2006.
Responsable communication : Mathilde Baux, présente depuis 2 années dans l'association. Membre du projet Togo 2006 , membre du PARC. mathildebaux@hotmail.com
Liens
• Faculté de médecine de Lille :
http://w3med.univ-lille2.fr/
• Université de Lille 2 :
http://www.univ-lille2.fr/
• Starting block (cf projets locaux) :
http://www.starting-block.org/
• Lianes coopération , réseau des acteurs de la solidarité internationale en NPDC :
http://www.lianescooperation.org/
• Crous :
http://www.crous-lille.fr/
• Cap Solidarités :
http://www.capsolidarites.asso.fr/